La police marocaine adopte l’intelligence artificielle
La Direction Générale de la Sûreté nationale (DGSN) a recours à l’usage de l’intelligence artificielle pour lutter efficacement contre la criminalité.
Des Marocains, dites vous ?
Le magazine Düşünbil Dergisi a publié sur Twitter une série d’images de ressortissants de 19 pays dont le Maroc réalisées par l’intelligence artificielle (IA). La publication a suscité une vague de commentaires mitigés.
L’expérience consistait à voir à quoi ressembleraient des familles typiques de 19 pays du monde sous forme de portraits produits par l’intelligence artificielle (IA). Ont été prises en compte des familles du Maroc, de France, d’Italie, d’Espagne, de Chine, d’Allemagne, du Brésil, des États-Unis, d’Argentine, de Pologne, d’Égypte, de Serbie, d’Israël, de Turquie, du Japon, des Philippines, de Russie et du Mexique.
Le système d’intelligence artificielle utilise certains algorithmes pour créer des images réalistes sur la base d’images réelles récupérées sur Internet. Plusieurs outils et logiciels tels que Stable Diffusion, TensorFlow, Keras, PyTorch, permettent de générer des images à l’aide de l’intelligence artificielle. L’utilisation de cette technologie apporte des avantages comme un gain de temps et une augmentation de la productivité. L’IA est aussi un bon outil de création pour les entreprises à la recherche d’innovation et de nouvelles idées ainsi que pour les débutants et les connaisseurs en art et en design.
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En revanche, son utilisation dans le domaine de l’art pose problème. La question se pose de savoir si une machine peut faire preuve de créativité et d’ingéniosité au même titre que l’être humain. « Si des esprits artistiques capables de produire des œuvres d’une subtilité, d’une complexité et d’une profondeur inégalées pouvaient être banalisés par une minuscule puce, cela tuerait leur sens d’humanité », a déclaré Douglas Hofstader, un scientifique, philosophe et universitaire américain.
Par ailleurs, le contenu créé à partir de l’intelligence artificielle est libre de licence, c’est-à-dire qu’elle n’est la propriété de personne. Selon l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), seule une personne peut être l’auteur d’une œuvre. Celui qui utilise l’intelligence artificielle pour produire une image n’est pas considéré comme l’auteur d’une œuvre. Aussi, la valeur artistique de ces œuvres est-elle aussi remise en question. « L’IA peut traiter l’information, mais elle ne peut pas dessiner. Elle ne peut pas capturer un sentiment, un visage ou la douceur d’un visage humain », a déclaré le cinéaste et réalisateur Guillermo del Toro.
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