Selon Anouar Kbibech, cette habilitation devrait prévoir une vérification des connaissances théologiques de l’imam et surtout son adhésion aux valeurs républicaines par la signature d’une charte de l’imam, charte en cours d’élaboration par le CFCM.
Mais l’absence de cette nouvelle certification n’empêchera pas les mosquées de recruter les imams, tempère le président du CFCM, mais les placera « devant leurs responsabilités.
La certification portera « sur la connaissance du contexte français, de l’histoire des religions, des institutions » explique Anouar Kbibech à l’AFP, précisant qu’elle permettra de s’assurer du « parcours de formation théologique et profane ».
L’instance s’est dite déterminée à prendre ses responsabilités et condamne sans appel les « groupuscules » à l’origine des attentats, et qui « n’auront jamais le soutien des musulmans de France »