Les clarifications de la DGPAR suite aux accusations de Human rights watch
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Nasser Zefzafi, Nabil Ahamjik et leurs compagnons ont entamé depuis une vingtaine de jours une grève de la faim en protestation contre des pressions qu’ils disent subir de l’administration pénitentiaire. Devant cette situation qui devient préoccupante, des voix s’élèvent pour mettre en garde contre la détérioration de leur état de santé et appeler à la résolution définitive de ce dossier.
Ces grévistes réclament entre autres, d’être rassemblés dans un même établissement pénitentiaire, de pouvoir recevoir de la lecture, des repas corrects et de disposer de plus longues durées pour les appels téléphoniques et les visites familiales. Ce sont là « des droits garantis par la constitution pour chaque citoyen, quelle que soit sa situation » réagissent en chœur des partis politiques.
Tout en dénonçant « le procès inique et injuste » réservé au Hirak, « pourtant un mouvement pacifique », le PSU a appelé à « un dialogue responsable avec les leaders de ces mouvements en répondant à leurs revendications », assurant que la libération des détenus des mouvements sociaux, notamment ceux des Hirak du Rif, de Jerada et de Beni Tejijt, relève de « l’intérêt supérieur du Maroc et des Marocains ».
Dans le même ordre d’idées, l’antenne de l’USFP à Al Hoceima a plaidé pour « une interaction positive » avec les « revendications légitimes des détenus du Hirak du Rif en grève ouverte de la faim ».
L’USFP pour sa part, demande « un règlement global et définitif du dossier du Hirak du Rif ». L’Association marocaine des droits humains (AMDH), qui a saisi par écrit la DGAPR, l’invite à « agir et répondre » à ces détenus « privés de leurs acquis constitutionnels ».
Et la députée PJDiste, Amina Maelainine, de conclure : « On ne peut ignorer une grève de la faim au vu des conséquences non seulement pour la santé et la survie même des détenus, mais aussi pour l’image, intérieure et extérieure, du Maroc et la situation des droits de l’homme qui y prévaut ».
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