Le ministère de la Santé, à travers la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies infectieuses, oeuvre, selon 2m.ma, à mettre à la disposition du citoyen marocain des protocoles thérapeutiques (schémas de traitement) permettant de traiter tous les génotypes du virus de l’hépatite C circulants au Maroc, en particulier ceux liés aux groupes à risque (co-infection par le VHC et le VIH, hémodialysés et enfants).
« La fabrication locale et la commercialisation des nouvelles molécules antivirales pour la prise en charge de l’HVC au Maroc, dont le Sovosbuvir en 2015 et le Daclatasvir en 2016, traduisent l’engagement ferme du ministère de la Santé à assurer la disponibilité des molécules thérapeutiques les plus sécuritaires et les plus efficaces avec un prix abordable, dans le cadre de la vision de l’élimination de l’HVC à l’horizon 2030 », peut-on lire dans un communiqué du ministère.
Accusé par certains organes de presse de « favoritisme »vis à vis de structures pharmaceutiques particulières, le ministère répond dans son communiqué que plusieurs protocoles thérapeutiques, indiqués pour tous les génotypes de l’HVC, sont mis à la disposition du patient à un prix de vente moyen de 13.500 dirhams par cure de trois mois.
Par ailleurs, et dans le cadre du programme national de prévention et de lutte contre les hépatites virales, une enquête nationale est initiée par le ministère en vue de générer des données épidémiologiques fiables sur la prévalence de l’infection au Maroc. En parallèle, en vue de généraliser le traitement, le ministère a conclu de l’efficacité de deux associations thérapeutiques existantes sur le marché national et affirme que seul le prix va en déterminer l’acquisition.