Geert Wilders s’attaque à « la racaille marocaine »
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En prévision des élections législatives de 2017 et la probabilité de devenir Premier ministre, l’islamophobe Geert Wilders veut, dit-il, fermer les frontières des Pays-Bas et empêcher « l’invasion islamique ».
Dans un entretien à l’AFP, le député européen s’est montré très offensif sur la question de l’accueil des réfugiés et la seule façon de gérer la crise des réfugiés est « de retrouver notre souveraineté nationale » et fermer les frontières. « Je ne demande rien d’insensé, je demande que notre gouvernement ferme ses portes, tout comme la Hongrie, que nous fermions nos frontières à ceux que nous considérons comme des migrants économiques et non comme des réfugiés », a-t-il déclaré.
Profitant de la « colère des gens », il vise aujourd’hui les élections de 2017 lors desquelles il se verrait bien Premier ministre. Selon les derniers sondages, son parti le PVV (Parti pour la liberté) devrait l’emporter avec au moins 38 sièges sur les 150 députés, ce qui en ferait le premier parti du pays. En 2010, il avait obtenu 24 sièges et formait un gouvernement de coalition qui s’est disploqué deux ans plus tard.
Geert Wilders est connu dans le pays pour ses propos anti-islam et anti-Marocains. Lors d’un meeting organisé pour les municipales en mars 2014, il avait harangué ses partisans en leur demandant s’ils voulaient « plus ou moins de Marocains dans votre ville et aux Pays-Bas ». « Moins, moins, moins avait répondu la foule ». Plusieurs milliers de plaintes avaient été déposées à son encontre et Wilders doit passer en 2016 devant la justice pour incitation à la discrimination et à la haine.
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