France : un Marocain condamné à 12 ans de prison pour viols en série

Lahcen Aghrod, un violeur en série qui sévissait dans les rues de Montpellier durant l’été 2015, vient d’être condamné à purger une peine de 12 ans de prison. Par contre, alors qu’on demandait son expulsion, le juge a décidé qu’elle n’aurait pas lieu vu qu’il est reconnu atteint d’une pathologie mentale.

Selon l’avocat général Philip Ughetto, Lahcen Aghrod est « Un prédateur sexuel enragé », « un loup solitaire qui traque ses proies » et témoigne « d’une violence rare, d’une férocité terrible ». Ce dernier demandait devant la cour d’assises de l’Hérault une peine de 13 ans de prison et plus. Aghrod ayant été poursuivi pour deux viols et cinq agressions à caractère sexuel ou tentatives. Ses victimes étaient des jeunes femmes. Il les attaquait, durant l’été 2015, toujours de nuit.

Le site Lengadoc-info décrit une de ses agressions : « Le 2 août 2015, rue Marceau à Montpellier, une jeune femme rentre chez elle suivie par un homme. Lorsqu’elle rentre dans son immeuble, l’individu l’attrape par le cou, la jette au sol et commence à sortir son sexe. Terrifiée, la jeune femme se met à hurler et ses cris vont alerter les voisins qui arrivent mais l’agresseur parvient à prendre la fuite ». Une autre agression est citée par le site Midi Libre, qui reprend une des avocates des victimes : « Elle s’est battue comme une lionne, souligne Me Marie-Laure Lapetina. Elle l’a mordu et a essayé de l’étrangler pendant que lui la mordait et essayait de l’étrangler. Il lui a quasiment arraché la lèvre inférieure. Cet homme-là a détruit sa vie en 45 minutes ».

Le tribunal l’a finalement condamné à une peine de 12 ans de prison assortie d’une obligation de suivi socio-judiciaire de 5 ans et d’une peine de 5 ans de prison s’il ne respectait pas son obligation de soins. Mais il ne sera pas interdit de territoire vu ses problèmes de santé mentale.

Ce violeur en série expliquera durant l’enquête qu’il est venu au Maroc spécialement pour se marier. On aurait arrêté son frère à sa place, lors de l’enquête, qui finalement expliqua la méprise due à la ressemblance. Et son frère était lui même « interpellé par des policiers pour avoir importuné des filles », selon Lengadoc-info.