Si la disposition venait à être mise en application, les citoyens étrangers condamnés pour violences sexuelles ou sexistes seront désormais expulsés du territoire français. C’est l’une des mesures sur l’immigration dont a fait cas le Premier ministre, Edouard Philippe, lors du comité interministériel.
Après que le Sénat a adopté une proposition de loi sur les violences faites aux femmes, Edouard Philippe a énuméré une série de mesures sur l’immigration, dont l’expulsion des citoyens étrangers condamnés pour violences sexuelles ou sexistes.
Cette proposition du Premier ministre français a réjoui Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat à l’Égalité femmes-hommes, défenseure de cette disposition. "Ces violences ne sont excusables en aucun cas, y compris lorsqu’elles se produisent chez des populations en difficulté", a-t-elle déclaré, dans un entretien accordé à Marianne.
"Je ne vois pas qui pourra honnêtement nous dire qu’un citoyen étranger qui a violé une femme peut rester sur le territoire sans que cela pose problème !", a-t-elle laissé entendre. A l’en croire, le gouvernement français entend promouvoir la "tolérance zéro vis-à-vis des actes de violences contre les femmes".
"L’entrée en vigueur des mesures annoncées sur la politique migratoire est prévue pour les meilleurs délais", a précisé Marlène Schiappa.