France : condamné, il a préféré passer ses vacances au Maroc

18 septembre 2019 - 12h20 - France - Ecrit par : I.L

Un trafiquant de stupéfiants, interpellé le mardi 17 septembre, en possession de drogue et, pour excès de vitesse, a été condamné à quatre mois de prison ferme à Vannes.

Le Tribunal de Vannes a été confronté à un cas particulier, le mardi 17 septembre. Multirécidiviste, le prévenu avait été déjà condamné pour détention de stupéfiants à effectuer 70 heures de travail d’intérêt général. Cette peine n’a pas été accomplie en totalité par le mis en cause, qui avait préféré passer des vacances au Maroc.

En dépit de la plaidoirie de son conseil, Corentine Riffaud, qui avait demandé pour lui pour une seconde chance, les juges ont opposé une fin de non-recevoir. A en croire son avocate, son client serait accueilli par son grand frère, loin de Vannes pour y trouver un travail décent, grâce à ses diplômes. Les juges estiment, par ailleurs, que sa détention mettra un terme à ce qu’il cache en réalité, c’est-à-dire une participation à un trafic.

Le prévenu a donc été condamné à huit mois de détention dont la moitié avec sursis et mis à l’épreuve durant deux ans. A cela s’ajoute la suspension de son permis de conduire pour une durée de six mois, et une amende de 500 € pour l’excès de vitesse. Ayant refusé de communiquer le code de son téléphone qui lui sert sans doute pour ce trafic - un délit - celui-ci lui a été confisqué.

Le vendredi 13 septembre, le Vannetais de 21 ans a été interpellé alors qu’il roulait à 174 km/h à l’entrée de Vannes, sur la RN 166. (là où la vitesse est limitée à 110 km/h). Dans son véhicule où régnait une odeur de stupéfiants, 200 grammes de résine de cannabis ont été découverts dans la boîte à gants, ainsi que 15 grammes de cocaïne dissimulés dans une bouteille de parfum, pour une valeur de 1 000 €.

Devant les juges, il n’a pas pu se défendre à fond. Il se perdait en racontant que la drogue était destinée à sa propre consommation. Pourtant, son contrôle salivaire a été négatif, ce qui prouve qu’il n’est pas poursuivi pour usage mais pour détention de stupéfiants. Sa condamnation prononcée, le jeune trafiquant a aussitôt été renvoyé en prison.

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