
Maroc : une classe de 60 élèves à Kénitra
Cette année encore, les classes dans les écoles marocaines sont surchargées, à l’image ce qui s’est passé dans la région de Kénitra.
Mohamed Hassad continue d’imprimer sa marque au sein du ministère de de l’Education nationale. Après avoir harmonisé les vacances scolaires de toutes les régions du royaume et baissé leur durée, il vient de s’attaquer à l’enseignement de la langue française.
Désormais, la langue de Molière sera enseignée dès la première année du primaire et ce à partir de la prochaine rentrée scolaire. C’est ce qu’a annoncé le ministre à l’occasion d’une rencontre organisée par l’association Anciens HEC Paris au Maroc. Jusqu’à présent, le français n’était enseigné qu’à partir de la troisième année du primaire.
De plus, le nouveau ministre a promis que le nombre maximum d’élèves dans les classes ne dépasserait pas 40 dès la rentrée de 2017. Mohamed Hassad semble vouloir éviter les polémiques des précédentes années scolaires où l’on a vu dans certaines écoles des classes à plus de 60 élèves, notamment dans le sud du pays, à Casablanca ou encore à Kénitra.
Par ailleurs, les congés d’employés administratifs de l’Education nationale seront retardés jusqu’à la fin juillet, a poursuivi le ministre afin de mieux préparer les changements prévus pour la prochaine rentrée scolaire.
Aller plus loin
Cette année encore, les classes dans les écoles marocaines sont surchargées, à l’image ce qui s’est passé dans la région de Kénitra.
Le directeur d’un collège de Chichaoua aurait interdit à des élèves modestement vêtus d’entrer en classe et les aurait remplacés par des élèves décemment habillés en prévision...
C’est un constat plus qu’alarmant que vient de dresser le ministre de l’Education nationale sur le niveau des élèves dans les classes marocaines.
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