L’État marocain prévoit en 2024 la création de 30 034 postes dans les ministères et institutions publiques, révèle le Projet de loi de finances (PLF) 2024.
Le Maroc figure parmi les pays en risque de déperdition dans le rapport réalisé par le magazine américain "Foreign Policy" en partenariat avec le Fonds pour la paix. Le Royaume caracole à la 92ème position des pays en risque de perdition, sur un total de 178 pays étudiés.
L’organisation américaine place le Maroc dans le groupe des pays à l’alerte orange, au même titre que l’Arabie Saoudite, ou la Jordanie, mais il demeure tout de même mieux classé que la Tunisie (78e), l’Algérie (71e) et l’Egypte (31e), sachant que le classement se fait par ordre décroissant.
Le positionnement du Maroc n’est pas alarmant, surtout si l’on compare ses indicateurs à ceux de ses voisins d’Afrique du nord, constatent les auteurs de l’indice des pays en risque de perdition.
Au total, 12 indicateurs sociaux, économiques et politiques sont pris en considération pour élaborer cet indice, parmi lesquels la fiabilité des institutions étatiques et la stabilité économique et politique des pays étudiés, les disparités économiques, le manque de confiance dans les institutions, la légitimité des institutions étatiques, la dispersion de l’élite, ou la détérioration des services publics...
Le Maroc aurait pu occuper une meilleure place si les disparités sociales n’étaient pas aussi criardes dans le pays, qui s’est vu attribuer des notes très basses concernant les services publics, notamment dans le domaine de la protection des personnes, de la santé, ou encore de l’éducation et de l’emploi.
L’intervention étrangère dans sa politique d’Etat est également pointée du doigt par l’organisation, qui fait référence à la présence des forces de maintien de la paix dans les provinces sud du Royaume. L’absence de transparence et de reddition de compte font également partie des indicateurs à améliorer au Maroc.
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