Saâdedine El Othmani, qui propose l’appellation "Union maghrébine" a signalé que le Maghreb se composait d’Arabes et d’Amazighs. Le mot "Arabe" de l’UMA pourrait donc être vue comme une ségrégation raciale.
Le ministre des Affaires étrangères tunisien, Toufik Abdeslam, a rejeté la proposition d’El Othmani en lui expliquant que le caractère arabe de l’Union était une description géographique et linguistique et non ethnique.
La proposition d’El Othmani, uniquement soutenue par la Mauritanie, n’a donc pas été retenue à la grande déception de l’Observatoire Amazigh des droits et libertés. Cette demande est conforme aux revendications des forces démocratiques dans les pays du Maghreb, mais aussi aux dispositions de la nouvelle constitution qui consacre l’Amazigh langue officielle, a estimé l’Observatoire.