La chanteuse marocaine Ibtissam Tiskat affirme avoir été victime de harcèlement de la part d’une collègue. Il s’agirait de Dounia Batma ou Fadwa El Maliki.
En désespoir de cause, les ouvrières marocaines maltraitées dans les champs de Huelva, dans le sud de l’Espagne, s’en remettent au Tribunal supérieur de Justice. Cette cour est la plus haute juridiction du pays. Sa réouverture prochaine connaîtra du jugement d’une vingtaine de dossiers.
Alors qu’un tribunal vient de rejeter le recours qu’elles ont engagé pour atteinte à leurs droits, elles n’entendent pas abandonner la lutte de si tôt. A en croire le quotidien Assabah, les saisonnières marocaines ont décidé de mener deux actions conjointes pour obtenir justice. C’est ainsi qu’elles ont saisi, en dernier recours, le Tribunal supérieur de Justice.
Pour rappel, tout est parti l’année dernière du responsable d’une organisation syndicale espagnole qui a engagé plusieurs ouvrières pour travailler dans sa ferme contre la promesse d’un salaire alléchant. Elles se sont retrouvées, en fin de compte, contraintes à l’asservissement, sans moyens de subsistance pour certaines d’elles, décrit la même source.
Le même média ajoute que d’autres se sont contentées, pour toute nourriture, de bananes, de pommes de terre et d’œufs. Pour toute réponse à la réclamation de leur salaire, il leur a été opposé des menaces de renvoi et de reconduite aux frontières si elles ne retiraient pas leur plainte.
Pire, certaines ouvrières ont été réduites aux travaux domestiques, alors que d’autres effectuaient des travaux pénibles et en ont même gardé des séquelles. Par ailleurs, sept femmes ont déposé plainte contre leurs employeurs pour agressions sexuelles.
Alors qu’un tribunal a rejeté le recours qu’elles ont engagé pour atteinte à leurs droits, les Marocaines ont été soutenues dans leur combat par des associations de la société civile. Celles-ci ayant récusé le juge en charge de l’affaire, elles n’ont pas hésité à dénoncer les comportements de ces employeurs pervers, ainsi que des cas de "traite d’êtres humains’.
Aujourd’hui, il n’y a plus l’ombre d’aucun doute que l’éclatement de cette affaire a mis à nu certaines pratiques inhumaines et répréhensibles par la loi. Tous les regards sont désormais tournés vers le Tribunal supérieur de Justice.
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