Selon le témoignage du militant associatif, Abderrahim Souileh, la victime a été prise de court, malmenée par les secousses de la charrette, l’obligeant à mettre au monde son bébé avant d’arriver au centre de santé de Talmest, où personne n’était de garde.
"Après une longue attente, et sans aucune infirmière pour l’accompagner, elle a rendu l’âme dans l’ambulance qui la conduisait à l’hôpital d’Essaouira. Le nouveau-né a survécu à l’accouchement catastrophe", a ajouté le vice-président du Comité des espaces publics et des services au sein de la commune.
Pour le militant associatif, "le centre dispose d’une salle d’accouchement et d’une autre de maternité qui n’ont jamais été mises à la disposition des femmes de la région. Celles-ci évitent d’ailleurs de plus en plus de tomber enceintes".