Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.
"Les baisers ne font pas sortir de la religion et rentrent dans le cadre des petits pêchers qui ne sont pas punis", affirme Abdelbari Zamzami, controversé cheikh, faisant référence aux deux adolescents arrêtés pour s’être embrassés devant un lycée à Nador et publié leur photo sur le réseau social Facebook.
« L’Islam » n’a pas déterminé de sanction quant à l’échange de baisers entre un homme et une femme, tant que cela ne se fait pas en public", précise Zamazami au quotidien Al Akhbar.
"Si le baiser est échangé en public, c’est au législateur de déterminer la sanction, sachant que cela est contraire aux bonnes mœurs et aux préceptes de l’Islam", poursuit Zamzami.
Le cheikh dont les fatwas suscitent souvent de fortes polémiques, affirme que "la législation islamique "Charia" ne réprime pas les baisers, tant qu’ils ne sont pas suivi de relations sexuelles".
L’échange de baisers est une liberté personnelle garantie par la religion islamique. Toutefois, ceux qui échangent des baisers doivent se repentir de leur acte", conclut Zamzami.
Les deux jeunes poursuivis pour s’être embrassés ont été relâchés. Le troisième adolescent, auteur de la photo sera aussi poursuivi en état de liberté provisoire, a-t-on appris auprès des autorités judiciaires de Nador.
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