Les dirigeants européens ont, à l’occasion de leur sommet ouvert jeudi, souligné que de récents « événements liés à la migration sont préoccupants et nécessitent une vigilance continue et une action urgente ». Dans ce sens, ils ont appelé à « intensifier les partenariats et la coopération avec les pays d’origine et de transit » des migrants, afin de « prévenir les pertes en vies humaines et de réduire la pression aux frontières européennes ». Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE n’ont pas manqué de saluer la baisse significative des flux migratoires au cours de ces dernières années, fruit des actions menées par l’UE.
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L’Exécutif européen a demandé à la Commission européenne et au Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, d’élaborer un plan d’action opérationnel dès l’automne de cette année pour les pays d’origine et de transit « prioritaires », sans donner de précision sur les pays concernés. Mais il semble évident que le Maroc, déjà sanctionné par une résolution du parlement européen pour avoir « provoqué » la crise migratoire de Ceuta, en réaction à l’accueil de Brahim Ghali, le leader du Front Polisario, dans un hôpital de Logroño, fait partie de cette liste de pays « prioritaires », fait savoir EFE.
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Le débat sur les crises migratoires actuelles n’a pas été initié par le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, précisent des sources diplomatiques à EFE qui indiquent qu’il a été plutôt soulevé à la suite de l’arrivée des migrants, principalement des Syriens, des Irakiens et des Iraniens dans l’UE en provenance de la Biélorussie.