Selon une enquête officielle espagnole, 70 % des Espagnols jugent l’immigration « plutôt positive », 60% pensent que le nombre d’immigrés est « excessif », et qu’il est devenu le troisième sujet de préoccupation, derrière le chômage et l’ETA.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2004, José Luis Zapatero s’est efforcé de présenter l’immigration comme une « chance » pour l’Espagne notamment via des campagnes d’affichage. Il est vrai que les immigrés, pour la plupart jeunes et arrivés récemment, ont dopé l’économie du pays et permis que la population augmente de 45 millions contre 39 millions prévus.
En 2007, leur apport aux caisses de la sécurité sociale (9 milliards d’euros) a permis de payer environ un million de retraités. D’après la Banque d’Espagne, entre 2000 et 2005, l’immigration a apporté chaque année 623 euros de plus par contribuable.
Ce qui n’a pas empêché Mariano Rajoy le chef de file des conservateurs de l’archipel des Canaries de déclarer que « Tout le monde ne peut pas entrer en Espagne sans contrôle, tout simplement parce qu’il n’y a plus de place ».
Source : Gazette du Maroc