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Quelque 57.000 km de routes nationales, régionales et provinciales sont gérées par le ministère de l’Equipement et du Transport, dont 37.000 km sont déjà revêtus. D’une grande ampleur, ce réseau routier nécessite, en effet, un entretien et une maintenance réguliers.
« Après la construction d’un large réseau routier, son entretien est parmi nos principaux objectifs », affirme Abdelhamid Janati Idrissi, chef de la division maintenance et viabilité au ministère de l’Equipement et du Transport. Et d’ajouter, « nous sommes tenus d’intervenir rapidement pour répondre aux défauts constatés ».
Côté financement, il faut savoir que le revêtement d’un kilomètre de route nationale coûte environ 500.000 DH. Pour une route régionale, c’est entre 150.000 et 200.000 DH. Les travaux de renforcement, quant à eux, ils deviennent nécessaires quand la chaussée ne peut plus continuer à supporter le trafic. Autrement dit, lorsque sa durée de vie dépasse huit ans.
L’administration, il faut le souligner, ne prend en charge que les entretiens courants des routes (signalisation, réparation des dégradations…). « Il existe, au moins, trois brigades qui interviennent au niveau de chaque direction provinciale ou régionale de l’Equipement et du Transport », affirme Janati Idrissi. Ainsi, une brigade polyvalente doit mettre en place les panneaux de signalisation, réaliser le curage des ouvrages d’assainissement et entretenir les garde-fous. Une autre équipe se charge de la réalisation des travaux d’appoint à temps. En d’autres termes, sa mission est de boucher les nids-de-poule et de réparer les dégradations localisées de la chaussée. A souligner que ce genre de travaux coûte environ 30 DH le m2.
« Outre ces différentes interventions, nous sommes, aujourd’hui, en train de concrétiser un Programme de réhabilitation prioritaire (PRP) qui s’étale sur trois ans ». En effet, suite à un diagnostic effectué sur le réseau routier national, le ministère a relevé 2025 km d’itinéraires nationaux et interrégionaux dégradés. Plus de 50% des travaux sont déjà réalisés. Pour rappel, ils ont démarré en 2008 et devront prendre fin en 2010. Ces axes routiers, à savoir la RN 8 entre Marrakech et Agadir, la RN 6 entre Fès et Oujda, la RN 9 entre Settat et Marrakech, etc, sont d’une grande importance et demandent aujourd’hui une maintenance accentuée.
Source : L’Economiste - Bouchra Sabib
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