Le groupement des associations des parents d’élèves des établissements d’enseignement français au Maroc (APEK, API, CAPE, PEEP) exige de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger une facture "négociée", rejetant ainsi le maintien des frais de scolarité du troisième trimestre restés inchangés. C’est ce que révèle une enquête d’évaluation de l’enseignement à distance depuis le début du confinement.
Cette enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif (plus de 27 % des parents d’élèves) indique que moins de 3 % de ces parents affirment que l’enseignement à distance dispensé par ces établissements est "efficace". À l’inverse, 33 % d’entre eux estiment que cet enseignement est "peu efficace".
Le groupement des associations des parents d’élèves des établissements d’enseignement français au Maroc approuve par ailleurs la révision du contrat financier. Il précise les obligations des parties ainsi que les modalités du e-learning qui seront désormais applicables.
Au fronton des revendications des parents d’élèves, figurent entre autres le gel des augmentations des frais de scolarité sur les trois prochaines années, une homogénéisation et une mise à niveau de l’enseignement à distance.