Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.
Des enseignants marocains, employés par le gouvernement marocain en France, ne décolèrent pas. En cause, le rapatriement de la majorité d’entre eux dès cet été au Maroc.
Lancé d’abord sur internet, le mouvement de protestation des professeurs et leurs familles se poursuit, mais cette fois-ci devant les consulats du Maroc en France rapporte le journal Sud Ouest. A Bordeaux, plusieurs enseignants ont manifesté devant la représentation diplomatique marocaine, pour protester contre le retour programmé d’une partie d’entre eux, dès cette été, et le reste avant 2015.
Payés 1400 euros par mois, ces professeurs ont pour mission "d’enseigner les langues et cultures d’origine aux élèves des écoles et collèges, enfants de familles originaires du Maroc", d’après une convention signée en 1983 par les gouvernements français et marocain.
La plupart d’entre eux ne sont pas contre un retour au Maroc, qui reste "leur pays", mais estiment qu’étant en France depuis plusieurs années, leur réintégration au Maroc sera difficile. Leurs enfants, pour la plupart scolarisés en France, auront du mal à reprendre un cursus marocain, et les missions françaises restent très chères.
La seule solution selon eux, est de faire pression sur le gouvernement marocain pour qu’il revienne sur sa décision. Ils s’estiment lésés et déplorent que le Maroc veuille les remplacer "par des jeunes, moins chers, avec des contrats différents". D’autres manifestions sont prévues en France, et dans plusieurs pays européens.
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