Maroc : drame dans une mosquée près de Marrakech
Drame dans la région de Marrakech où un muezzin, qui officiait dans un douar, a mis fin à ses jours. On ignore pour l’instant les raisons de ce passage à l’acte.
Le parquet de Tanger a décidé d’ouvrir une enquête sur les dix suicides « douteux » enregistrés en une année à l’hôpital psychiatrique Errazi de Tanger. Les corps de certaines victimes portaient des hématomes au niveau de la tête et des marques de strangulation.
Ces dix suicides intervenus à l’hôpital psychiatrique Errazi de Tanger ont suscité l’ouverture d’une enquête judiciaire. Selon certaines sources, l’un des pensionnaires du centre psychiatrique serait à l’origine de cette tuerie maquillée en suicide, rapporte le quotidien Al Akhbar, notant que la plupart des patients « suicidés » avaient des hématomes au niveau de la tête et des traces de strangulation.
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Mais l’absence de caméras de surveillance à l’intérieur des lieux où ont été découverts les corps inanimés des victimes, n’a pas permis aux enquêteurs de vérifier cette hypothèse. Ils ont également eu beaucoup de mal à collecter des informations dans le centre, les patients étant des malades mentaux qui comprennent difficilement les questions qui leur sont posées et ne donnent pas des réponses exploitables.
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Le parquet a attiré l’attention de la direction de l’hôpital sur la nécessité d’installer des caméras dans tous les services du centre afin de faciliter le travail des enquêteurs. Par ailleurs, l’hypothèse de l’existence d’un tueur dans les rangs des pensionnaires n’a pas été écartée, même si la direction du centre considère ces décès comme des « chutes accidentelles ». Certains appellent à une véritable réforme du centre psychiatrique pour davantage assurer la sécurité des pensionnaires.
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