D’après un communiqué de l’IRESEN, plusieurs facteurs pourraient favoriser la réalisation de ce nouvel objectif du Maroc. En effet, la baisse des coûts des énergies renouvelables et l’abondance de sites marocains alliant un fort ensoleillement et des vitesses de vent élevées, sont autant d’éléments avancés qui ouvriraient de "nouvelles opportunités pour produire de l’hydrogène ou des dérivés sans CO2".
Sur le terrain, les travaux s’accélèrent pour la réalisation effective de la plateforme dédiée à la recherche sur l’hydrogène et l’ammoniac. Si le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement suit avec intérêt le projet, il en est de même pour les différents partenaires, à savoir l’OCP et l’Université Mohammed VI Polytechnique du côté marocain, et Fraunhofer et ses instituts, du côté allemand.
A en croire Badr Ikken, Directeur général de l’IRESEN, "le projet commencera par la mise en place d’un premier pilote, pour tester plusieurs technologies de production d’hydrogène et ses dérivés à base d’énergies renouvelables en tant que vecteur d’énergie pour la génération, le transport et le stockage de l’énergie mais aussi en tant que matière première".
Selon l’IRESEN, l’Allemagne qui est la première économie de l’UE, va progressivement arrêter toutes ses centrales à charbon à partir de 2022 jusqu’à 2038 et aura besoin d’importer des combustibles propres notamment des molécules vertes, pour atteindre ses objectifs par rapport à la protection du climat et de l’environnement.
Avec l’Allemagne comme premier partenaire, l’IRESEN à travers Green Energy Park, entend réussir ce projet qui, selon Ikken, "permettra de décarboner différents secteurs de notre société, tout en créant une forte opportunité de développement économique et social à travers l’export".