Maroc : Une candidate aux élections arrêtée pour trafic de drogue
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Environ quinze millions de Marocains dont 55% d’hommes et 45% de femmes, devraient se diriger vers les urnes ce vendredi 4 septembre, pour élire 31.503 conseillers et 678 représentants de régions. Ces élections communales sont les premières en date depuis l’adoption de la nouvelle Constitution en 2011.
"De par le caractère local et régional de ces élections, des soirées seront organisées au niveau de chaque région du Royaume pour le suivi des résultats de ces élections", a annoncé la Commission gouvernementale de suivi des élections.
La campagne électorale qui a commencé le 22 août a pris fin jeudi 3 septembre à minuit. Jusqu’à mercredi 572 plaintes ont été enregistrées, dont la plupart étaient animées par des calculs politiciens et une méconnaissance flagrante des lois en général, d’où le fait que la majorité de ces plaintes a été abandonnée.
Les élections décisives pour l’avenir du pays, avait affirmé le roi Mohammed VI dans son dernier discours, sont un enjeu majeur pour les partis politiques marocains qui ont déployé tous leurs moyens, parfois même illégaux, pour tenter de remporter ce scrutin.
Les batailles étaient rudes dans certains fiefs électoraux dirigés jusque-là par des partis politiques historiques comme l’Istiqlal, qui risque de perdre à tout jamais la marie de Fès, berceau des istiqlaliens.
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