L’objectif ne serait pas de participer aux élections ni de s’adjuger des places au parlement ou au gouvernement, mais de barrer la route à l’Istiqlal et le PJD accusés d’avoir pris des positions anti-amazigh lors du débat sur la nouvelle constitution.
Lors de la préparation du texte de la constitution, des conflits avaient éclaté entre les membres de la "Commission pour la révision de la Constitution". Les uns revendiquaient un statut de langue officielle pour l’amazigh, alors que les autres appelaient à ce que cette langue devienne une langue nationale.
La constitution adoptée le 1er juillet dernier par 98,49% des Marocains, a finalement érigé l’amazigh en tant que langue officielle, alors que le PJD ne voulait lui accorder qu’un simple statut de langue nationale à condition qu’elle soit écrite en caractères arabes.