Quelques jours après sa déroute électorale, le parti de la justice et du développement (PJD) a tenu, samedi 18 septembre, son conseil national. Saâdeddine El Othmani, son secrétaire général démissionnaire, a appelé à « ne pas succomber à la psychologie de la défaite ».
Le PJD « est à un tournant important où nous pouvons questionner nos choix […] sans succomber à la psychologie de la défaite », a déclaré Saâdeddine El Othmani, lors du conseil national du parti tenu à huis clos. « Nous sommes encore sous le choc. C’est comme si le parti était en réanimation, mais nous ambitionnons de le ressusciter », a promis pour sa part une responsable du PJD, Amina Maelainine.
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Dans un communiqué relayé par l’AFP, le parti a annoncé la tenue de son prochain congrès extraordinaire « fin octobre ». Lors de cette réunion, les islamistes mettront en place une nouvelle direction, après la démission collective du secrétariat général au lendemain de la déroute électorale. Le parti a subi un lourd revers aux élections législatives, passant de 125 sièges dans l’Assemblée sortante à 13 sur un total de 395. Défaite confirmée à l’issue des élections locales, tenues le même jour. Le parti est passé de 5 021 élus à 777 aux communales et de 174 sièges à 18 aux régionales contre 174.