En attendant la relance du tourisme, en crise depuis la fermeture des frontières marocaines, l’écotourisme pourrait être un palliatif dans ce contexte de transition forcée, selon des spécialistes du secteur.
Lors d’un webinaire de la troisième université Defismed à Agadir sur le thème « Et si l’écotourisme était un relais opportun pour une sortie de crise ? », les professionnels du tourisme ont décidé d’adopter cette nouvelle forme tourisme. Selon ces experts, l’écotourisme, respectueux des cultures locales et de leur environnement naturel, pourrait être un moteur de transition des territoires. À ce titre, les participants sont unanimes pour impliquer davantage la société civile.
Les participants ont proposé de mettre en place une nouvelle forme de gouvernance locale. Aussi ont–ils invité les acteurs, les décideurs, les collectivités locales, les professionnels du secteur et la société civile à une synergie des actions, pour imposer cette nouvelle forme de l’écotourisme.
Pour l’un des conférenciers, cette mesure ne devrait pas être la seule activité sur un territoire. À l’en croire, l’écotourisme devrait être une activité complémentaire dans les localités ciblées. L’objectif est d’éviter un retour du tourisme de masse. « Personne ne peut travailler seul. L’échange d’expérience évite la modélisation et permet de faire face aux contraintes, car il est difficile de prévoir ce que va générer la mutation d’un tourisme de masse vers un tourisme alternatif », a précisé un spécialiste lors de cette rencontre virtuelle.