Une déferlante de danseuses des pays de l’Europe de l’Est s’est abattue sur la ville d’Agadir, ces dernières années. Jeunes et belles, ces femmes sont de nouveaux objets de désir des touristes marocains et étrangers. Elles maîtrisent aussi bien les danses marocaines, orientales et populaires et bien plus encore.
Objet de convoitise des établissements touristiques de la ville, ces ressortissantes des pays de l’Est sont, pour la majorité, issues de milieux pauvres. La forte demande des boîtes de nuit et des cabarets les encourage à fouler le sol d’Agadir, pour des périodes limitées, sous le cachet de danseuses professionnelles.
En réalité, les établissements hôteliers exploitent ces danseuses pour proposer à leurs clients des offres complètes, à des prix dérisoires. Des bouquets all-in-one, qui offrent aux autochtones, comme aux étrangers, le séjour, le voyage, les prestations extras et les soirées en boîte de nuit.
Selon le quotidien Assabah, une danseuse russe a affirmé : "J’ai entendu des filles russes, qui avaient déjà visité la ville, parler de son universalité, sa sécurité, son climat agréable et ses habitants qui raffolent des Russes, des Ukrainiennes et des Polonaises. Le métier de la danse est très reposant et n’exige ni efforts ni certificats".