
Les entreprises marocaines doivent s’adapter ou mourir
Pour continuer à exister pendant cette crise du coronavirus, les entreprises marocaines doivent innover. Elles doivent s’adapter à la situation actuelle, car la demande...
Les commerçants marocains en réseau, ont échoué en ce qui concerne l’amendement relatif à la réduction des droits de douanes sur les produits finis de 40% à 25%, porté par les groupes de la majorité de la première chambre. Suite au rejet de l’amendement par le ministre des Finances sans même être voté, les commerçants envisagent de recourir à la deuxième chambre.
Étant les plus touchés par la hausse des droits de douane sur les produits finis importés de pays non signataires d’ALE avec le Maroc, les commerçants en réseau ont entamé depuis septembre, une campagne de lobbying afin de se faire entendre et d’attirer l’attention des autorités sur la menace de cette hausse qui pourrait être un danger pour près de 15% des emplois dans le secteur, soit au moins 225 000 personnes, indique Médias24. Un argumentaire a été approuvé par les groupes de la majorité de la première chambre qui plaident pour le retour au taux de 25%, pratiqué avant 2020, mais, rejeté le ministre des Finances, Mohammed Benchaâboun, en vertu de son droit constitutionnel, sans que l’amendement passe au vote, souligne la même source.
La déception est totale dans les rangs des acteurs du commerce en réseau, fait part le site, poursuivant que le ministre est resté inflexible, l’œil rivé sur les impacts de la hausse des droits de douane sur les recettes de l’Etat.
Ces commerçants, note la même source, ont la volonté de commercialiser les produits made in Marocco (politique d’import-substitution), comme les y exhorte le gouvernement ; seulement, tous les produis ne sont pas confectionnés au Maroc actuellement, relèvent-ils.
Les membres du patronat, fondant leur espoir sur la deuxième chambre, se concertent pour les amendements à porter." Mais pour le moment, rien n’a encore été décidé", a affirmé un député du groupe de la CGEM. En décembre, lors du vote du PLF à la deuxième chambre, chaque partie saura si le gouvernement respectera sa politique d’import-substitution jusqu’au bout ou non.
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