Grâce à l’intervention du ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, l’actrice marocaine Aïcha Mahmah a été admise à l’hôpital mardi pour recevoir un traitement et subir une opération.
Cinquante-six détenus islamistes marocains en grève illimitée de la faim sont dans un état critique, a indiqué jeudi le Forum de la dignité pour les droits de l’Homme. "Aujourd’hui 267 détenus, dont 56 dans un état critique, poursuivent dans 14 prisons du Maroc une grève illimitée de la faim", a affirmé l’avocat Khalil Idrissi, secrétaire général du FDDH.
Ces détenus sont entrés en grève de la faim à des dates différentes, certains depuis 60 jours, a-t-il ajouté, dénonçant "les mauvaises conditions de détention, les transfèrements arbitraires loin des familles, qui subissent elles-mêmes des tracasseries et des agressions lors de leurs manifestations".
Vingt-six grévistes à la prison d’Aït Melloul ont ajouté depuis une semaine une grève de l’eau, à la grève de la faim qu’ils observaient depuis le 5 mai. Leur état de santé s’est gravement détérioré.
La principale revendication des grévistes dans cette prison, c’est le départ du directeur, qui fut l’objet en 2005 d’une enquête du CCDH sur de graves manquements aux droits des prisonniers.
Les grévistes, membres de la mouvance islamiste radicale Salafia Jihadia, ont été condamnés à de lourdes peines en vertu de la loi antiterroriste adoptée après les attentats de mai 2003 à Casablanca, qui ont fait 45 morts dont 12 personnes liées à ces attentats. Outre l’amélioration de leurs conditions, ils réclament la révision de leurs procès qu’ils jugent inéquitables.
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