Au Maroc, la plupart des jeunes filles optent pour des études scientifiques. Contrairement à la France, elles sont nombreuses à intégrer les écoles d’ingénieurs.
Née en 1992 d’un nouveau découpage administratif, la commune rurale de Tidzi a tout à la fois un long passé et un bel avenir. Elle est située en plein cœur de l’arganeraie, sur la route d’Agadir à 25 km au sud d’Essaouira, avec ses arcades bleues et blanches, sa place du marché animée par le souk du jeudi.
Tidzi mérite le détour. Les projets de développement du village intègrent harmonieusement les exigences de la modernité et le respect d’une vie traditionnelle qui fait le charme particulier du sud-ouest marocain. Une prodigieuse vitalité est née aux portes du désert avec Ajddigue, une coopérative au savoir-faire ancestral et tournée vers l’avenir.
L’éclosion, en 1998, d’une nouvelle fleur
Le village fait preuve de sa vitalité. La coopérative regroupe des femmes de l’arganeau, détentrices d’un véritable savoir-faire et d’un secret ancestral enrichi par la technologie moderne, animées par le désir de faire découvrir au monde les vertus de la précieuse huile d’argane.
Au-delà de la fabrication d’une gamme de produits d’une qualité irréprochable, les femmes berbères de la coopérative fournissent, par leur travail et par leur volonté de préserver les arbres et leurs fruits, un témoignage vivant du rôle des femmes dans le développement de l’économie marocaine.
La coopérative « Ajddigue » assure non seulement des produits de grande qualité, contrôlés par un laboratoire officiel, mais aussi et surtout, la pérennité d’une initiative d’importance capitale pour le développement d’un tissu socio-culturel et le maintien d’une gestion traditionnelle des forêts d’arganiers aujourd’hui mise en danger par une sur-exploitation.
Liste des membres du bureau :
Anjar Fadma, président
Houara Aïcha, vice présidente
Ouchen Rkya, trésorière
Adardour Fatima, vice-Trésorière
Anajar Taarabte , secrétaire
Houara Amina, vice- secrétaire
L’activité de cette coopérative permet de redonner à plus de 30 femmes et de nombreuses femmes veuves ou divorcées une dignité et les moyens de vivre dans une zone rurale vouée à une maigre agriculture dont les productions sont anéanties par la sécheresse.
Lematin.ma
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