Malika El Omari n’a pas été placée dans une maison de retraite, a affirmé une source proche de l’actrice marocaine, démentant les rumeurs qui ont circulé récemment sur les réseaux sociaux à son sujet.
Réservé aux femmes, ne comportant aucun critère de vitesse et basé sur la navigation à l’ancienne. Ce sont là les signes particuliers du rallye Aïcha des Gazelles. Il entame cette année sa 18e édition qui doit se dérouler du 18 au 29 mars. C’est dans la région d’Er-Rachidia que le départ sera donné, dans les environs d’Erfoud. Près d’une centaine d’équipages y participent et viennent du Canada, de France, du Sénégal, du Maroc, de Russie et du Portugal… Même scénario que celui du rallye Paris-Dakar, les candidates marocaines ont eu du mal à décrocher des sponsors.
Quatre équipages ont dû abandonner pour manque de fonds. L’édition 2008 compte toutefois 6 équipages nationaux (2 personnes par équipe) avec des profils hétéroclites : femme au foyer, analyste politique, artiste-peintre, opticienne, femme d’affaires, femme ingénieur… Presque tous les engins de course sont présents : véhicules tout terrain, motos et même des camions. Pendant toute la durée du rallye, les concurrentes doivent s’orienter, en plein désert, hors de toute piste.
« Avec seulement une carte et une boussole, elles devront sillonner un itinéraire balisé en un minimum de kilomètres », précise Dominique Serra, directrice générale du rallye Aïcha des Gazelles. Le GPS est donc banni. En cas d’égarement, que faire ? Pas de panique. « Un boîtier électronique émettant par satellite sa position à intervalle régulier, est installé sur chaque véhicule. Il permet de localiser les concurrentes depuis le centre de surveillance », précise Dounia Bennani qui entame sa 4e participation. Ce terminal permet aussi d’émettre un appel selon le type de besoin (panne, secours médicaux…).
Evidemment, le malheureux épisode du dernier Paris-Dakar a fait quelques remous. Une certaine « déstabilisation a plané sur les préparatifs de la compétition ». Mais sans plus. Toujours est-il que cette course n’est pas une partie de plaisir pour « nana en mal d’aventure ».
Pour satisfaire aux exigences du classement, il faut faire le minimum de kilomètres ! L’orientation, dans ce cas, est décisive. Lors de chaque début de journée, les concurrentes tirent au sort une étape à parcourir. Quatre itinéraires au total sont prévus. Elles reçoivent un road-book où figure seulement le tracé du jour, quelques coordonnés géographiques, les six points de contrôle et la ligne d’arrivée.
Les organisateurs du rallye des Gazelles revendiquent leur fibre écologique : ramassage de déchets, charte de bonne conduite (économie d’eau, respect de la biodiversité, produits d’hygiène biodégradables…). Faire le moins possible de chemin signifie aussi émettre moins de CO2. « Un suivi est mené tout au long de l’épreuve pour quantifier les rejets de CO2 », souligne Hélène Levi-Clemenson qui, manager associé à LNA Concept, agence média attitrée du rallye, se définit comme communicateur écologique.
Et les concurrentes roulent au biodiesel. Il n’y a pas que la course qui fait vibrer le cœur des ‘‘gazelles’’. Une caravane médicale va sillonner une dizaine de villages du 17 au 31 mars. Priorité aux mères et aux enfants. Une équipe de 11 médecins (pédiatres, pharmaciens, gynécologues, dentistes) et 7 assistants seront sur place.
Source : L’Economiste - F.F.
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