"Aujourd’hui, les investisseurs commencent à perdre leur intérêt (pour la Roumanie). Nous souhaitons être écoutés, nous voulons des infrastructures et un programme national d’enseignement professionnel", a indiqué le représentant du syndicat des salariés à l’AFP.
En cause selon eux, la décision du gouvernement de repousser la construction d’un tronçon d’autoroute devant relier l’usine au centre pays, pour ensuite rejoindre plus rapidement la frontière Hongroise, et donc le reste de l’Europe.
Cette autoroute permettrait d’économiser 30 euros par véhicule selon le staff de Renault. Cela paraît peu, mais sur 350.000 voitures produites par an, c’est 10,5 millions d’euros d’économisé.
Niveau salarial, la Roumanie ne peut rivaliser avec l’usine marocaine. Alors que les Roumains vantaient il y a quelques années leur main d’oeuvre ultra-compétitive, il se retrouvent aujourd’hui avec l’usine marocaine de Tanger, où les salariés sont payés 250 euros par mois, soit deux fois moins que leurs homologues roumains.