Une élève voilée refusée dans une école française au Maroc
Une élève marocaine a été refusée en deuxième année de lycée au sein de l’établissement Léon l’Africain, école affiliée à la mission française de Rabat. Motif invoqué ? Le port...
Une vidéo titrée « Ne me crie pas dessus » montrant un élève de maternelle lors d’un échange éducatif avec son enseignante, a suscité un tollé sur la toile. Le parquet d’El Jadida a ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire pour élucider cette affaire.
Dans la vidéo, l’élève répond à une question de l’enseignante sur une erreur grammaticale en disant : « Pourquoi tu me cries dessus ? ». Arrêtées, l’enseignante en question, ainsi qu’une autre personne impliquée dans cette affaire ont été libérées mercredi après avoir été entendues par les éléments du service préfectoral de la police d’El Jadida. L’enquête, menée par la police judiciaire, suit son cours pour déterminer l’identité de la personne qui a enregistré et publié la vidéo sur les réseaux sociaux.
La diffusion de cette vidéo sur la toile a suscité une vive controverse. Les avis sont partagés. Alors que certains ont trouvé la vidéo amusante, saluant l’audace de l’élève, d’autres en revanche ont dénoncé une violation des droits de l’enfant, notamment le droit à l’image, soulignant que la vidéo a été filmée sans le consentement préalable des parents du mineur.
À lire : Maroc : un professeur agresse violemment un élève
À en croire certaines sources, l’enseignante aurait enregistré la vidéo avec l’accord de la mère de l’élève, puis l’aurait ensuite envoyée par message à cette dernière afin de l’informer de l’incident. C’est la mère de l’enfant qui, après réception de la vidéo, l’aurait partagée avec plusieurs membres de la famille, ce qui a rendu la vidéo virale sur les réseaux sociaux et entrainé une crise psychologique chez l’enfant.
Dans la plainte déposée contre l’école auprès du parquet compétente, le père de l’élève accuse l’établissement d’avoir filmé la scène et partagé la vidéo sur les réseaux sociaux sans l’autorisation des parents, ce qui constituerait une violation de l’article 447 du Code pénal qui punit d’une peine de six mois à trois ans de prison, assortie d’une amende de 2 000 à 20 000 dirhams toute personne qui publie des informations sur la vie privée d’une autre sans son consentement.
Aller plus loin
Une élève marocaine a été refusée en deuxième année de lycée au sein de l’établissement Léon l’Africain, école affiliée à la mission française de Rabat. Motif invoqué ? Le port...
Le ministère de l’Éducation nationale vient d’interdire aux enseignants du secteur public de faire des heures supplémentaires dans des écoles privées.
Un professeur d’éducation islamique d’un collège préparatoire situé à Ifrane Atlas Saghir, province de Guelmim, a fait l’objet d’une vive polémique après avoir agressé un de ses...
Une enseignante a été condamnée à trois mois de prison ferme par le tribunal de première instance de Marrakech pour adultère. Son amant, également impliqué dans cette affaire, a...
Ces articles devraient vous intéresser :