Le Marocain Mohammed Amarti, élu expert indépendant à l’ONU
Le marocain Mohammed Amarti a été élu expert indépendant du Comité des Droits économiques sociaux et culturels à l’ONU.
Les experts de la Société marocaine de médecine d’urgence (SMMU) et de la Société marocaine d’anesthésie d’analgésie et de réanimation (SMAAR) plaident pour l’adaptation des moyens à l’intensité de la propagation du coronavirus dans le royaume.
Dans un communiqué, ces experts affirment que cette approche permettra de contrôler efficacement l’évolution de la pandémie du Covid-19. De même, ils ont mis l’accent sur les modalités de la régulation médicale en cas d’afflux massif, la gestion des cas symptomatiques avec signes de gravité, la gestion des cas symptomatiques sans signes de gravité, des cas asymptomatiques sans facteurs de risque et des sujets contacts ainsi que le renforcement des mesures préventives.
Pour faire face à une nouvelle vague de contaminations au coronavirus, les experts recommandent de préserver exclusivement l’accès aux capacités de prise en charge des urgences vitales, des cas graves et/ou complexes au SAMU-Centre 141 et de privilégier les autres circuits existants aux autres cas en fonction des ressources locales (numéros verts autres que le “141”, protection civile, SAMU privé, médecine de ville).
Aussi, ont-ils plaidé pour la mise en œuvre d’une stratégie de renforcement des capacités locales et d’entraide régionale, par entre autres l’ouverture de salles de crises et, si besoin, de salles de débordement supplémentaires. Il est également question d’orienter les appels Covid-19 jugés graves vers le SAMU-Centre 141 régional, de renforcer les ressources humaines à travers la mobilisation des étudiants, des médecins généralistes de ville et des médecins retraités et de faire prioritairement le diagnostic et le suivi des lésions pulmonaires liées au Coronavirus au sein de structures d’hospitalisation publiques et privées.
Pour une utilisation à bon escient des examens complémentaires, ils recommandent d’utiliser le scanner thoracique sans injection et en mode basse dose en cas de symptômes respiratoires évocateurs relevant d’une prise en charge hospitalière chez un patient Covid+ ou suspect, le scanner thoracique avec injection en phase de suivi en cas d’aggravation secondaire des symptômes ou en réanimation et la non indication à la réalisation d’un scanner thoracique à des fins de dépistage chez des patients asymptomatiques.
Par ailleurs, les experts de la SMMU et de la SMAAR ont appelé à l’application stricte des mesures de prévention édictées pour freiner la propagation du coronavirus dans le royaume.
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