En deux ans, le Maroc a gagné six points dans le classement de l’indice de perception de la corruption (IPC) en occupant le 73e rang sur 180 pays en 2019. En 2017, le royaume se classait 90e. De même, le pays a amélioré sa position dans l’indice Doing Business en se hissant à la 53e place en 2019 sur 190 pays.
Toutefois, la lutte contre la corruption demeure une véritable hydre de Lerne. C’est pourquoi le gouvernement prend certaines initiatives allant dans le sens de la lutte contre la corruption. Face aux députés, le ministre de l’Économie et des Finances a évoqué la loi sur l’organisme national pour l’intégrité et la lutte contre la corruption. M. Benchaaboun a indiqué qu’une loi sera soumise à l’approbation du Parlement. À l’en croire, ladite loi a défini des mesures de prévention des conflits d’intérêts.
À titre d’exemple, la loi interdirait au président d’une banque de négocier des actions. Puisque celui-ci a de par sa position accès à l’information.