Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.
Le contrôle au faciès fait à nouveau polémique en France, où l’on s’inspire désormais d’expériences étrangères pour améliorer les relations entre les citoyens et la police. Dans cette optique, les policiers porteront dorénavant un matricule sur leurs uniformes afin qu’ils puissent être identifiés en cas d’abus.
Annoncée mercredi par le ministre de l’Intérieur Manuel Vals, la mesure qui divise les syndicats de police, avait été recommandée par le Défenseur des droits Dominique Baudis, dans son rapport sur les "relations police-population et aux contrôles d’identité", rendu public mardi.
Dominique Baudis estime dans son rapport que les policiers doivent être identifiables par un numéro de matricule en cas de comportement abusif. La pratique des "palpations de sécurité" doit elle aussi être encadrée juridiquement dans le code de procédure pénale d’après Baudis.
Manuel Valls a rejeté une autre mesure visant la délivrance d’un récépissé après chaque contrôle, la qualifiant de "tracasserie administrative supplémentaire". Celle-ci faisait pourtant partie du programme du Parti Socialiste,
Aussi, cette fois-ci d’après Manuel Valls, le code de déontologie de la police interdit formellement le tutoiement lors des contrôles d’identité.
Une étude réalisée en 2009 par l’Open Society Justice Initiative et le Centre national de la recherche scientifique, indiquait qu’un Français d’origine maghrébine avait huit fois plus de chance de subir un contrôle policier qu’un Français de souche.
Human Rights Watch avait également dénoncé en janvier dernier, les abus des contrôles au faciès de la police française, dans un rapport basé sur des témoignages de personnes issues des minorités.
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