Meg Ten Eyck conseille aux voyageurs LGBT de se renseigner avant tout sur les lois du pays à visiter sur l’homosexualité. Elle leur recommande d’utiliser des guides comme celui-ci de The Globetrotter Guys et d’autres blogueurs LGBT pour obtenir des informations plus détaillées le pays. Elle conseille de faire ce travail de recherche en amont, parce que les politiques locales et les opinions sociales sur l’homosexualité peuvent ne pas être les mêmes. À titre d’exemple, elle cite le cas du Maroc et la Russie. « Dans certains endroits comme la Russie ou le Maroc, des actions banales comme se tenir la main, demander un lit double dans un hôtel, se toucher et s’embrasser peuvent être considérées comme des manifestations publiques », a affirmé Meg Ten Eyck.
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« Dans certains pays, ces actions sont illégales et les conséquences peuvent aller d’une amende à l’emprisonnement en passant par la peine de mort. Pour ne pas être trop sensationnaliste ici, il y a beaucoup de gens qui ont voyagé dans des pays anti-LGBT et pour qui cela s’est très bien passé. Il y a aussi des gens qui n’ont pas eu cette chance. C’est une situation au cas par cas », a-t-elle ajouté.
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Au Maroc, l’homosexualité est réprimée d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison ferme par l’article 489 du Code pénal qui punit « quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe ». Un homosexuel peut encourir des peines de prison allant de 6 mois à 3 ans ou des amendes de 120 à 1200 dirhams soit 11 à 110 euros.