Fitch confirme la notation "BB+" du Maroc avec des perspectives stables
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Le choc alimentaire mondial risque de provoquer des troubles sociaux et de peser sur les notations souveraines au Maroc et dans d’autres pays africains, au Moyen-Orient et en Asie centrale. C’est ce que révèle un rapport de l’agence de notation Standard & Poor’s (S& P).
Standard & Poor’s a publié mercredi 1ᵉʳ juin un rapport pour le moins inquiétant intitulé « le choc alimentaire mondial durera des années, pas des mois » (The Global food shock will last years, not months ». « Les pays à revenu faible et moyen inférieur d’Asie centrale, du Moyen-Orient, d’Afrique et du Caucase seront particulièrement touchés par la hausse des prix des denrées alimentaires et les pénuries d’approvisionnement, dans le sillage de la guerre entre la Russie et l’Ukraine », souligne le rapport, notant que la flambée des prix des denrées alimentaires pourrait peser sur la stabilité sociale d’un grand nombre de pays à travers le monde.
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Partant du fait que bon nombre de ces pays ont une capacité limitée à remplacer les importations par des produits de substitution, Standard & Poor’s affirme que l’ajustement aux chocs de prix entraînerait une baisse des disponibilités alimentaires. Par conséquent, le risque de troubles sociaux augmenterait, prévient l’agence de notation. « Nous pensons que le choc de l’offre alimentaire aura des implications négatives pour les pays pauvres et émergents, affectant la croissance du PIB, les performances budgétaires et la stabilité sociale », a déclaré Samuel Tilleray, analyste de crédit chez S&P Global ratings.
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Les États arabes tels que le Maroc, le Liban et l’Égypte sont « sensibles aux perturbations », en raison de leur forte dépendance à l’Ukraine pour leur approvisionnement en denrées alimentaires, indique le rapport. L’agence de notation révèle par ailleurs que le choc alimentaire mondial risque de peser sur les notations souveraines et les obligations d’État dans plusieurs pays. « Bien que nombre d’obligations d’État les plus exposées à ce risque aient déjà des notes de crédit très basses, les retombées économiques et politiques du choc alimentaire pourraient contribuer à la dégradation des notes », a affirmé Samuel Tilleray.
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