La flambée du prix du baril de pétrole, la guerre en Ukraine, le changement climatique et l’importante sécheresse risquent de durer et de provoquer une crise alimentaire sans précédent. Dans une approche anticipative, le Maroc a pris des mesures pour échapper à une pénurie sur les importations de blé tendre et d’orge.
Il est peu probable que le Maroc soit touché par une éventuelle crise alimentaire dont l’origine serait la guerre en Ukraine, la flambée du prix de certains produits de grande consommation, etc. Pour preuve, le gouvernement continue de subventionner les tarifs du gaz et le prix du pain. Il a aussi lancé un soutien exceptionnel pour les professionnels du transport public et routier. De plus, le Maroc « détient un stock stratégique d’une durée de 6 mois pour les matières premières qui reste quotidiennement renouvelé ». Selon le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baïtas, le Maroc dispose de suffisamment de réserves alimentaires, grâce aux importations de produits nécessaires tels que la farine.
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« Même si cette année nous avons eu une période de sécheresse, il ne faut pas oublier que l’année dernière, nous avions une surproduction de 105 millions de quintaux de blé, dont une partie a été stockée et qui va servir justement cette année. Pour le Maroc, il n’y a donc aucun problème de crise alimentaire, puisqu’en fait nous avons des stocks stratégiques qui sont très très importants, nous avons aussi des sources d’approvisionnements avec lesquels le Maroc a des contrats depuis longtemps et qui sont fidèles. Donc il y a une relation contractuelle avec ces différents pays, pour justement alimenter le Maroc et garder notre stock stratégique de 6 mois », explique à France 24 Taib Aisse, un expert en économie.
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Le Maroc compte par ailleurs sur les sources d’approvisionnement diversifiées en provenance de l’Argentine, du Brésil, du Canada, des États-Unis et la mise en œuvre d’une politique d’aide et de soutien, afin de bien faire face à une éventuelle crise alimentaire.