Le Maroc ne sera pas touché par une éventuelle crise alimentaire

27 mars 2022 - 17h40 - Maroc - Ecrit par : S.A

La flambée du prix du baril de pétrole, la guerre en Ukraine, le changement climatique et l’importante sécheresse risquent de durer et de provoquer une crise alimentaire sans précédent. Dans une approche anticipative, le Maroc a pris des mesures pour échapper à une pénurie sur les importations de blé tendre et d’orge.

Il est peu probable que le Maroc soit touché par une éventuelle crise alimentaire dont l’origine serait la guerre en Ukraine, la flambée du prix de certains produits de grande consommation, etc. Pour preuve, le gouvernement continue de subventionner les tarifs du gaz et le prix du pain. Il a aussi lancé un soutien exceptionnel pour les professionnels du transport public et routier. De plus, le Maroc « détient un stock stratégique d’une durée de 6 mois pour les matières premières qui reste quotidiennement renouvelé ». Selon le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baïtas, le Maroc dispose de suffisamment de réserves alimentaires, grâce aux importations de produits nécessaires tels que la farine.

À lire : Guerre en Ukraine : pas d’impact sur le Maroc, assure le gouvernement

« Même si cette année nous avons eu une période de sécheresse, il ne faut pas oublier que l’année dernière, nous avions une surproduction de 105 millions de quintaux de blé, dont une partie a été stockée et qui va servir justement cette année. Pour le Maroc, il n’y a donc aucun problème de crise alimentaire, puisqu’en fait nous avons des stocks stratégiques qui sont très très importants, nous avons aussi des sources d’approvisionnements avec lesquels le Maroc a des contrats depuis longtemps et qui sont fidèles. Donc il y a une relation contractuelle avec ces différents pays, pour justement alimenter le Maroc et garder notre stock stratégique de 6 mois », explique à France 24 Taib Aisse, un expert en économie.

À lire : Hausse des prix : des mesures pour atténuer les difficultés des Marocains

Le Maroc compte par ailleurs sur les sources d’approvisionnement diversifiées en provenance de l’Argentine, du Brésil, du Canada, des États-Unis et la mise en œuvre d’une politique d’aide et de soutien, afin de bien faire face à une éventuelle crise alimentaire.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Ukraine - Alimentation

Aller plus loin

Le Maroc n’est pas menacé par la crise alimentaire malgré la guerre en Ukraine

Malgré la sévère sécheresse et les effets de l’invasion russe en Ukraine, le Maroc a pu sécuriser cette année ses besoins en blé. Avec le Nigeria, le royaume est l’un des rares...

Guerre en Ukraine : pas d’impact sur le Maroc, assure le gouvernement

Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas a commenté la crise russo-ukrainienne, affirmant qu’elle n’aura aucun impact sur l’approvisionnement du marché national.

Maroc : le stock de céréales largement suffisant

Un stock abondant de céréales est disponible dans les marchés nationaux du royaume. C’est ce qu’a déclaré le ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et...

Le choc alimentaire mondial pourrait produire un impact négatif sur le Maroc

Le choc alimentaire mondial risque de provoquer des troubles sociaux et de peser sur les notations souveraines au Maroc et dans d’autres pays africains, au Moyen-Orient et en...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : la fin du pain à 1,20 dirham ?

Alors que le prix du pain de base est maintenu à 1,20 dirhams grâce à une subvention de la Caisse de compensation, les boulangers marocains s’apprêtent à négocier l’avenir du pain avec le ministre de l’Agriculture, du Développement rural, des Eaux et...

Le Maroc, gardien de la sécurité alimentaire mondiale

Le Maroc possède 70 % des réserves mondiales de phosphate, un minerai utilisé pour produire les engrais alimentaires. De quoi faire du royaume un garant de la sécurité alimentaire mondiale.

Les Marocains paieront plus cher certains produits

En raison d’une décompensation annoncée, les prix de certains produits de grande consommation comme le gaz, la farine et le sucre reviendront plus cher aux consommateurs marocains.

« Ain Ifrane » vendue

La société Mutandis vient de conclure un contrat de cession avec la Société des Boissons du Maroc (SBM), en vue de l’acquisition de « Ain Ifrane ». Montant de la transaction : 380 millions de dirhams.

Intermarché bannit la fraise marocaine

Afin de valoriser des produits de saison et du terroir français, le groupement Les Mousquetaires, qui chapeaute les enseignes Intermarché et Netto, a pris une décision radicale : bannir les fraises et les cerises de ses étals durant les mois de...

Maroc : une flambée inquiétante du prix de la volaille et des oeufs

Au Maroc, les prix de la volaille et des œufs s’envolent au grand dam des consommateurs. Quelles en sont les causes ?

Coup d’accélérateur pour Marjane City

Marjane Holding révolutionne le secteur de la grande distribution. Le groupe marocain donne un coup d’accélérateur pour les ouvertures de ses « Marjane City ».

Maroc : les prix des fruits et légumes atteignent des sommets

Au Maroc, les prix des fruits et légumes continuent d’augmenter et de peser sur le budget mensuel des Marocains en raison notamment des exportations.

Prix du pain au Maroc : pas d’augmentation ... pour l’instant

Pas de hausse immédiate du prix du pain au Maroc, rassure la Fédération nationale des boulangeries et pâtisseries du Maroc. Face aux rumeurs qui circulaient ces dernières semaines, la Fédération a tenu à clarifier sa position dans un communiqué officiel.

Des olives marocaines dangereuses pour la santé saisies en France

Un grossiste de Seine-Saint-Denis est au cœur d’une affaire d’importation d’olives impropres à la consommation. Fin septembre, les douanes françaises ont saisi près de 30 tonnes d’olives en saumure en provenance du Maroc. Ces dernières contenaient un...