Paris Match écrit à ce sujet : « Le phénomène est connu depuis des années, attirant des milliers de touristes sur les terres arides d’Essaouira. Perchées sur leurs branches d’arganiers, les chèvres perchées sont devenues les stars du sud-ouest marocain, participant – malgré elles – à une vaste opération d’arnaque touristique ». Et ce n’est pas le seul média qui en parle : The Independent, The Daily Mail, The Sun, The Telegraph… A n’en plus finir ! Les chèvres perchées ont rendu chèvre.
Derrière cette croisade, une enquête d’un photographe britannique, Aaron Gekoski, âgé de 38 ans, ayant révélé que ces animaux sont amenés chaque jour dans les arbres par les agriculteurs et ramenés chez eux la nuit.
Gekoski affirme : « Après avoir constaté l’intérêt des touristes pour ces arbres à chèvres, certains agriculteurs opportunistes ont décidé de manipuler la situation à des fins lucratives ». En outre, le même photographe déclare : « J’ai entendu dire qu’ils faisaient même venir des chèvres d’autres régions, qu’ils construisaient des plates-formes dans les arbres et qu’ils se mettaient à cajoler les bêtes pour attirer toujours plus de touristes, avides de selfies ».
Mais là où ça devient dramatique, c’est lorsque Gekoski parle des chèvres elles-mêmes, selon lui victimes de maltraitance : « Rester perchées sur un arbre toute la journée en plein soleil est un travail incroyablement difficile pour ces chèvres qui vivent dans de pauvres conditions ». Cela doit en effet cesser…