Les autoroutes marocaines dangereuses ?
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La Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) table sur une augmentation significative de son chiffre d’affaires l’année prochaine. Selon les prévisions, celui-ci devrait atteindre 4,4 milliards de dirhams, porté par une hausse du trafic estimée à 5,5 %.
L’entreprise publique accorde une importance primordiale à l’entretien de son réseau. Dans cette optique, plus de 600 millions de dirhams seront consacrés à la maintenance des chaussées, garantissant ainsi la sécurité et la fluidité du trafic pour les usagers.
Lors de son dernier Conseil d’administration, présidé par Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, ADM a arrêté son budget d’investissement pour l’année à venir. Ce budget, qui s’élève à 4,1 milliards de dirhams, sera majoritairement alloué à des projets d’envergure dans la région du Grand Casablanca.
Parmi les chantiers prioritaires, on retrouve la construction de deux nouvelles autoroutes : Tit Mellil – Berrechid et Rabat-Casablanca Continentale. Ces projets structurants visent à désengorger le trafic et à améliorer les liaisons entre les différents pôles de la région.
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Parallèlement, ADM prévoit d’importants travaux d’aménagement au niveau des nœuds autoroutiers de Sidi Maarouf et Aïn Harrouda. L’objectif est de fluidifier la circulation et de renforcer la sécurité sur ces points névralgiques du réseau.
Les travaux de réaménagement de ces deux nœuds ont d’ailleurs été lancés fin novembre. Mobilisant un investissement de 1,1 milliard de dirhams, ils intègrent des solutions techniques innovantes, jamais utilisées auparavant au Maroc.
Ces aménagements s’inscrivent dans une stratégie globale de développement de la région Casablanca-Settat. Ils visent notamment à faciliter l’accès au Grand Stade de Casablanca et à accompagner la croissance continue du trafic autoroutier.
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