Après le décès de Rayan tombé dans un puits près de Chefchaouen et celui d’un autre enfant à Tiflet, les autorités ont décidé de faire la chasse aux puits clandestins qui échappent à tout contrôle. C’est le cas de Casablanca, plus précisément au quartier Ain Sebâa où les autorités mènent une campagne de contrôle auprès des propriétaires de puits.
Au Maroc, de nombreux puits clandestins échappent aux autorisations et au contrôle, et sont au cœur de plusieurs accidents, certains tragiques. Suite à l’incident du petit Rayan, les autorités du quartier Ain Sebâa à Casablanca ont décidé de renforcer les contrôles.
À lire : Le Maroc veut durcir la réglementation des forages de puits après la mort tragique de Rayan
Ainsi des contrôles inopinés sont effectués dans les maisons afin de relever les puits clandestins qui n’ont reçu aucune autorisation et qui ne respectent pas les normes en matière de sécurité. Selon la loi, tout forage doit être soumis à une autorisation préalable auprès des autorités compétentes, à savoir les agences de bassins hydrauliques ou l’autorité en charge de l’eau de la région.
À lire : Après le décès de Rayan, le Maroc veut traquer les responsables des puits clandestins
Aussi, le propriétaire du puits doit signer une déclaration sur l’honneur, incluse dans la demande d’autorisation, à travers laquelle il s’engage à entourer l’ouvrage en cours d’exploitation d’une barrière de protection afin d’éviter les accidents et préserver l’eau contre les risques de pollution.
À lire : Casablanca : le corps sans vie d’une jeune femme découvert au fond d’un puits
Il appartient ensuite à l’État d’opérer des contrôles pour vérifier si le propriétaire a respecté les conditions d’utilisation des puits, surtout ceux qui sont abandonnés et qui actuellement sont nombreux, en raison de la sécheresse connue par le Maroc ces dernières années.