Le budget du ministère marocain de la Défense nationale devrait atteindre 124,7 milliards de dirhams l’année prochaine, selon le Projet de loi de finances (PLF) 2024. Un budget en hausse d’environ 5 milliards de dirhams par rapport à 2023.
Bouffée d’oxygène pour les sapeurs-pompiers de la région du Grand Casablanca. Dans le cadre d’une convention de partenariat signée hier au siège de la Wilaya, entre le Commandement régional de la Protection civile de Casablanca et le Conseil préfectoral, celui-ci débloque une enveloppe budgétaire de 22 millions de DH.
« Ce budget permettra de construire le siège du Commandement régional de la Protection civile, un centre de secours sur le territoire de la préfecture de Aïn Chock, quatre nouvelles casernes de la Protection civile à Sidi Bernoussi, El Fida, Mers Sultan et Moulay Rachid, et enfin, un centre de secours à Ben M’sik », annonce Saïd Hasbane, président du Conseil de la préfecture. En vertu de cette convention, la Protection civile s’engage, pour sa part, à mettre à la disposition du Conseil préfectoral de Casablanca une parcelle de terrain d’une superficie de trois hectares situé à Aïn Chock, dont 5000 m2 seront réservés à la construction du siège du Commandement régional de la Protection civile, d’un centre de secours, d’un stade et d’une salle de sport. « La Protection civile disposera ainsi des moyens financiers et logistiques nécessaires pour assurer sa tâche envers les habitants du Grand Casablanca. La sécurité des biens et des personnes, ainsi que la protection de l’environnement constituent une mission commune qui nécessite la coordination entre les différents services de la Wilaya et la Protection civile, ainsi que l’implication des acteurs économiques et de la société civile du Grand Casablanca », explique Abdelilah Cherkaoui, nouveau commandant régional de la Protection civile du Grand Casablanca.
La proximité est devenue le maître-mot des différents intervenants. « Il faut rapprocher les services de la Protection civile de la population », confirment les trois signataires de la convention. D’où l’intérêt de multiplier les centres de secours afin de limiter le temps nécessaire à l’intervention des éléments de la Protection civile sur les lieux des sinistres. « Et ces derniers revêtent plusieurs formes et se comptent quotidiennement par centaines à Casablanca. Les services de la Protection civile doivent intervenir idéalement en moins de dix minutes », selon Mohamed Kabbaj, wali du Grand Casablanca.
Pour ce dernier, « trois conditions sont indispensables pour que les services de la Protection civile puissent s’acquitter convenablement de leur mission : la proximité, des équipements adéquats et la formation des ressources humaines ».
Par ailleurs, un comité sera mis sur pied afin d’assurer le suivi du bon fonctionnement des projets en question après leur réalisation, assure-t-on auprès des services de la Wilaya.
Source : L’Economiste - Hassan El Arif
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