Appelée devant la cour comme témoin de moralité, elle décrit son ex-mari comme un homme calme. « Il y avait quelques disputes entre nous, mais pas vraiment graves. Il criait un peu fort, mais il n’y a jamais eu de coups. Il ne m’a jamais frappée. J’étais bien avec lui, mais il ne supportait pas mon fils, atteint d’autisme et qui criait souvent », a-t-elle expliqué. Tout en notifiant sa tristesse devant le décès de Leïla Zahiri, elle ne pense pas qu’il ait pu commettre ce meurtre, lui qui est plutôt « introverti et calme », rapporte La Capitale.
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Le 4 septembre 2019 vers 10 h, le corps inerte de Leïla Zahiri, une mère de trois enfants âgée de 51 ans, avait été retrouvé dans son appartement situé rue du Korenbeek à Molenbeek-Saint-Jean. Selon les témoignages du propriétaire du logement venu vérifier une fuite d’eau signalée par les voisins, la victime a été poignardée dans sa salle de bains.
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La police appelée sur les lieux a indiqué que la victime portait des traces de strangulation par lien autour du cou. Elle portait au thorax une trentaine de coups de couteau et un important hématome au niveau de sa mâchoire. Les enquêteurs n’ont pas tardé à explorer la piste de l’accusé Abdelkader Bouajaja, un commis de cuisine âgé de 49 ans, qui entretenait une relation amoureuse avec la victime.
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Interrogé, il a reconnu avoir eu une dispute avec la victime la veille de la découverte du corps. Il a confié que Leïla Zahiri avait tenté de le frapper avec un couteau mais qu’il aurait réussi à la désarmer et qu’il lui avait asséné deux coups de couteau. Chose curieuse, il déclare ne plus se rappeler de ce qui s’est réellement passé étant sous l’influence de cocaïne et de l’alcool.