Quatre explosions ont retenti dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Es-Semara, au Sahara. Le bilan fait état d’un mort et de trois blessés. Le Polisario s’est félicité de ses attaques.
On en sait enfin un peu plus sur l’éviction d’Abdelaziz Belkhadem par le président algérien Abdelaziz Bouteflika le 26 août dernier. L’ancien ministre d’Etat est accusé, selon la presse algérienne, d’avoir effectué des voyages secrets au Maroc, ce que le pouvoir algérien n’a apparemment pas du tout apprécié.
D’après le journal algérien Le Matin, Abdelaziz Belkhadem est accusé d’avoir effectué deux visites secrètes cet été au Maroc, durant lesquelles il aurait rencontré « officieusement » des responsables marocains autour des questions « du Sahara et de la santé du président algérien ».
Présenté comme un traître par certains médias algériens, l’homme a tenu à démentir ces informations en choisissant non pas l’agence officielle algérienne APS, mais Qods Press, l’agence palestinienne. Abdelaziz Belkhadem nie tout déplacement au Maroc et se range derrière la position officielle du pays sur ce dossier, c’est à dire « une affaire d’autodétermination ».
La décision de limoger un homme aussi important dans les arcanes du pays aurait été prise par le frère du président, Saïd Bouteflika, qui, toujours selon la presse « est en effet souvent pointé du doigt comme étant celui qui prend les décisions dans les coulisses d’El Mouradia ».
Ce limogeage ne signifie pas forcément la fin de l’ancien Secrétaire Général du Front de Libération National (FLN). Il pourrait soit rejoindre les islamistes de l’opposition soit tenter l’aventure en solo et créer un nouveau parti politique. Mais à 68 ans, il pourrait également décider de prendre sa retraite politique.
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