Le Maroc prévoit de se doter d’un nouveau Schéma directeur aéroportuaire national à l’horizon 2045, le dernier élaboré en 2013 étant devenu obsolète.
Un Boeing 737 de la compagnie Atlas Blue, avec à son bord 168 passagers, est sorti de piste jeudi matin lors de son atterrissage à l’aéroport de Deauville-Saint-Gatien, dans le Calvados. Un atterrissage plutôt rude pour les passagers, dont aucun n’a été blessé. Quelques-uns ont toutefois été choqués, dont un qui a fait un malaise. Et selon l’ingénieur de permanence à la Direction de l’aviation civile de l’Ouest, depuis l’accident, "l’avion est embourbé et ses réacteurs sont pratiquement posés au sol".
Le Bureau d’enquêtes et d’analyses a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’incident, qui s’est produit à 8h50, alors que la piste était verglacée. Même si, selon l’ingénieur de la Direction de l’aviation civile "cela ne justifie pas cet incident". L’avion a glissé en bout de piste et fini sur le bas côté droit, après une course d’une vingtaine de mètres dans l’herbe.
Les passagers transportés vers Nantes par autocars
"L’enquête doit mettre en évidence l’enchaînement des faits et événements qui ont amené à cette glissade, ça ne peut pas être ramené à la seule présence de verglas", a commenté l’ingénieur. Selon lui, elle sera "assez longue, car il faut transcrire et étudier les communications passées entre le sol et le bord, mais aussi analyser les conditions de freinage et les équipements de la plate-forme. Il faut voir aussi si les mesures adaptées pour que l’avion soit en mesure de se poser sans encombres ont été prises".
Les passagers, qui avaient embarqué à Marrakech, ont été évacués par toboggans. L’avion devait décoller de Deauville dans la matinée à destination de Brest avant de repartir vers le Maroc dans l’après-midi. Le tour-opérateur français Marmara, qui avait loué l’appareil d’Atlas Blue, une compagnie filiale à 100% de Royal Air Maroc, a affrété un nouvel avion qui devait décoller de Nantes en fin d’après-midi. A la mi-journée, les passagers étaient en cours d’acheminement par autocars depuis Deauville et Brest.
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