Faouzi, 19 ans, se trouve entre la vie et la mort à Beaujon (Hauts-de-Seine), après qu’un jeune homme de son âge lui a asséné un coup d’agrafeuse de chantier à la tête, dimanche 17 mai, à Bezons (Val-d’Oise), près de son domicile. À l’origine de cette agression, une banale histoire de quad.
"Il s’est fait agresser par un jeune homme du quartier qui lui a donné un coup d’agrafeuse de chantier à la tête", explique l’avocate de la famille, Myriam Bouaffassa. Selon les faits, le présumé agresseur aurait prêté son engin à Faouzi, rapporte Le Parisien. Celui-ci a fait un tour avec dans le quartier. À son retour, une violente dispute éclate. Et pour cause, le jeune propriétaire du quad remarque des égratignures sur le véhicule.
"L’autre lui en a fait le reproche. S’en serait suivie une dispute", raconte l’avocate. Les choses vont aller très vite. Le jeune homme se serait retiré, puis serait revenu avec son père, quelques instants plus tard, muni d’une agrafeuse de chantier. Alors que Faouzi prenait la fuite, il aurait reçu un coup sur la tête. Il sera aussitôt admis à l’hôpital Beaujon, à Clichy (Hauts-de-Seine). Le verdict des médecins tombe : le jeune homme souffre d’un traumatisme crânien et d’une hémorragie cérébrale. "Le pronostic vital est toujours engagé", indique Myriam Bouaffassa.
Par la suite, la police a interpellé le père de l’agresseur présumé. Son fils s’est lui-même présenté au poste de police et a été placé en détention provisoire. Jeudi, une information judiciaire pour tentative d’homicide a été ouverte. Le commissariat d’Argenteuil est chargé de mener l’enquête. Les deux suspects ont été mis en examen, vendredi. Le père de l’agresseur comparaîtra en état de liberté.
La famille de Faouzi se constitue partie civile. "On est sur une agression totalement gratuite, a priori, mais ce sera à l’enquête de le confirmer. Nous avons confiance en la justice", déclare Myriam Bouaffassa.