Lors d’un point de presse organisé à l’issue de la réunion des pays membres sur la question du Sahara, son porte-parole Stephane Dujarric a déclaré que Ban Ki-moon était déçu que le conseil n’ait pas adopté « une position forte dans le cadre de la dispute qui l’oppose au Maroc ».
D’après l’agence Reuters, le SG s’est également plaint de la mollesse de l’intervention du président du Conseil et ambassadeur angolais Ismael Gaspar Martins et aurait souhaité que ce dernier « utilise des mots clairs », une façon de dire qu’il aurait dû condamner la position du Maroc.
Mais Ban Ki-moon aura sans doute l’occasion de s’exprimer à l’occasion du déjeuner mensuel des membres du Conseil de sécurité qui doit avoir lieu ce lundi 21 mars.
Le Maroc a pu compter sur ses soutiens habituels au sein de l’organisation internationale. Le ministre des Affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault s’est dit prêt à jouer les médiateurs entre le royaume et Ban Ki-moon, selon une source diplomatique à Rabat citée par Reuters.
Dans un tweet, la représentation américaine à l’ONU a estimé que le plan marocain d’autonomie est « sérieux, réaliste et crédible » et qu’il peut satisfaire « les aspirations du Sahara occidental » , une autre façon de désavouer Ban Ki-moon ?