Les chiffres, dévoilés par le président de l’association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin, Chafik Chraïbi, démontrent que 30% des grossesses indésirables sont des grossesse hors mariage, font suite à un viol ou sont réclamés par des femmes issues de couches sociales défavorisées.
L’interdiction de l’avortement par la législation marocaine, sauf si celui-ci représente un danger pour la santé de la femme enceinte, constitue une aubaine pour des médecins peu scrupuleux au Maroc, qui facturent l’avortement entre 1500 et 10.000 dirhams.
Au Maroc, indique le professeur Chraïbi, plus de 80 médecins ont à ce jour interdiction d’exercer leur profession pour avoir effectué des interruptions de grossesse clandestines.