L’examen des charges dans ce dossier est une étape très importante. Toutes les parties impliquées seront entendues afin de permettre à la chambre du conseil de Bruxelles, de définir qui de ces complices (17 hommes et trois femmes) doit bénéficier d’un non-lieu et qui doit comparaître devant le tribunal correctionnel pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ».
L’enquête vise plusieurs personnes vivant en Belgique, impliquées d’une façon ou d’une autre dans cet attentat sanglant et meurtrier. La plupart de ces personnes ont mis des appartements, des voitures à la disposition des terroristes, ou ont prêté du matériel et de l’argent, ou encore, ont fourni ou fabriqué des faux documents d’identité.
Le parquet fédéral est convaincu que même si les inculpés n’ont pas joué un rôle de premier plan dans ces attentats qui ont fait 130 morts à Paris et dans la localité voisine de Saint-Denis, et revendiqués par le groupe État islamique (EI), ils étaient conscients qu’ils apportaient leur aide à un groupe terroriste. « Il peut s’agir d’avoir caché, après les attentats, l’un des auteurs présumés ou d’avoir transporté vers l’aéroport, un terroriste en partance vers la Syrie pour rejoindre l’État islamique », a relevé le parquet dans un communiqué. La décision de la chambre du conseil de Bruxelles est attendue avant septembre.