L’ex-entraîneur de l’OGC Nice, Christophe Galtier, fait face à de graves accusations de discrimination et de harcèlement moral, avec un procès prévu dans dix jours.
Moins de trois jours après la forte explosion de la charge de TNT déposée, en fin de semaine, devant le domicile d’une famille marocaine résidant à Bastia en Corse, un autre attentat, ayant cette fois pour cible la voiture d’un ressortissant marocain, a eu lieu dans la soirée de mardi à mercredi à Ajaccio en Corse du sud.
Les suspects, trois jeunes gens, âgés de 20 ans, ont été arrêtés dans la même soirée, selon nos informations. Les suspects sans antécédents judiciaires et inconnus de la police ont été interpellés lors d’une ronde de la brigade anti-criminalité, à la sortie, sud d’Ajaccio, quelques centaines de mètres loin du lotissement de Suartello, où l’attentat a été perpétré.
Le ressortissant marocain venait juste de revendre sa voiture, une Renault 21, dans laquelle les suspects auraient placé un engin explosif qu’ils auraient fabriqué eux-mêmes en remplissant une boule de pétanque d’une substance explosive, en s’inspirant d’une recette trouvée sur Internet.
Les enquêteurs de la police judiciaire ont découvert, lors de la perquisition effectuée dans les domiciles des suspects, un lot de cagoules, de gants, un drapeau à l’effigie du Rebellu, le symbole du Front de libération nationale corse, et un nombre important de boules de pétanque dont l’une était perforée.
Malgré cette découverte, les enquêteurs restent toujours sceptiques quant au motif réel de l’attentat. Ils ne peuvent encore affirmer si cette attaque s’inscrit dans le contexte des actes racistes en recrudescence ces dernières semaines en Corse. Selon eux, les jeunees gens se seraient amusés à tester, sur la voiture du ressortissant marocain, l’efficacité de la bombe artisanale qu’ils ont confectionnée.
L’attentat de la fin de semaine dernière a été revendiqué par une nouvelle structure nationaliste corse " Resistenza Corsa ". La même organisation a revendiqué des attentats commis entre fin décembre et début janvier, qui n’ont pas fait de victimes mais porté de sérieux préjudices à des bâtiments occupés par des familles maghrébines ainsi qu’a des commerces et des voitures.
Libération Maroc
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